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Changer le monde commence par se changer soi-même.

posté le 03-03-2008 à 19:11:43

Ce qu'elle m'a dit

Si on sait ce qui ne va pas chez nous, c'est sûr qu'on peut changer.
 
 
Est-ce vrai ? Bah je ne sais pas trop. Moi qui cherche désésperement à surpasser ma nature pour devenir quelqu'un que je pourrais surporter, j'essaye de réfléchir à cette parole prononcée par inadvertence. Je l'ai notée et j'ai commencé à écrire pour y réfléchir. Soyons clair, le premier point pour arriver à changer c'est de savoir ce qui ne va pas. Non moi, ce qui me gène le plus c'est le "c'est sûr". Arrive-t-on à aller au-délà de ce que l'on est et à modifier pour du long terme ce qui fait que nous sommes Nous ? En même temps, si la réponse est "non", il faudrait accepter ce que l'on est et ce que sont les autres. Mais si nous n'y arrivons pas ? Somme-nous dans une impasse ? Alors je crois que l'on peut déjà distinguer une différence entre ceux qui souffrent et ceux qui ne souffrent pas : les uns sont faibles et vivent un combat intérieur face à leur nature, et les autres sont sages et s'acceptent.
 
J'ai comme l'impression d'avoir touché un point sensible. Je vais y réfléchir pour essayer un nouveau travail sur moi. 
 
 


Commentaires

 

1. sarahwaddi  le 03-03-2008 à 18:17:37

C'est une question que l'on doit se poser un jour ou l'autre.. pour arriver à avancer dans la vie il est important de s'aimer. Nous avons tous des défauts et des qualités. Changer en soi, c'est reconnaître que les défauts surpassent les qualités et vous empoisonnent la vie.
Je pense sincèrement que l'on peut changer, mais c'est un travail long et non sans embûche.
Au plaisir de te recroiser. Bonne soirée.
Bisous. Sarah

2. lapetitefilledelamer  le 03-03-2008 à 18:55:34

Se changer soi-même on peut le faire en creusant au plus profond de soi, pour faire ressortir ce que de nature nous sommes, mais c'est un long travail...Bon courage.

3. holyhola  le 03-03-2008 à 20:59:37  (site)

ceux qui ne souffrent pas , acceptent les choses telles qu'elles sont .Mais devons nous dire pour autant que ceux qui souffrent et qui se posent des questions sont faibles?

Changer? changer pour qui?pour quoi ? Si certains points nous posent difficultés , il faut effectivement soit accepter soit travailler dan la voix du changement...

plus facile à dire qu'à faire...

Je crois au changement perpétuel tout au long de notre vie , disons à l'évolution naturelle liée à la vie , à la maturation de l'esprit...

Je crois que certaines choses peuvent être changées et d'autres ne peuvent être qu'acceptées.

Mais en tout cas moi j'y arrive toujours pas .mdr...

La sagesse...je ne l'ai pas encore atteinte...

et si un jour j'ai la recette du bonheur , promis je partage avec toi ^^

4. Ran  le 22-03-2008 à 18:09:14  (site)

Effectivement, je crois que tu as raison en disant que c'est l'évolution lié à la vie. Merci de partager avec moi vos questions, vos pensées et vos réponses. Je pense avancer lentement mais grâce à vous et au partage.

 
 
 
posté le 18-02-2008 à 21:14:33

Courir, hurler, pleurer ne sont que soulagement

Tel un vampire, elle ne supportait plus son reflet dans un miroir. Elle souffrait. Tout lui paraissait sombre et inutile. Ne valait-il pas mieux mourir que d'aimer jusqu'à sa peine? Son coeur la serrait. Cette douleur faisait si mal qu'elle ne pouvait ni crier ni pleurer. Elle subissait tous les maux du monde sans pouvoir y mettre un terme.

Elle criait, criait, criait mais cela ne s'entendait pas.

Elle pleurait, pleurait, pleurait mais cela ne se voyait pas.

Elle se consummait à petits feux, elle mourait torturée de l'intérieur. Tout n'était plus que ruine et cendres en elle.

Elle avait perdu toute confiance en elle, toute confiance aux autres. Elle avait l'impression d'avoir été trahie. Cette réalité embrocha son coeur à la manière de milliers de lames fines et tranchantes. Elle les détestait parce qu'ils l'avaient abandonnée, parce qu'ils avaient perdu toute confiance, toute compassion et tout amour pour elle. Elle était un être coupable, seule, malade et malheureuse. Rien ne pourrait plus combler ce vide. Rien, absolument rien. Plus jamais elle ne se risquerait à ouvrir ce vide, cette partie si intime, son coeur aux autres.

Cela fait mal d'être seul mais on sait à quoi s'attendre tandis qu'avec eux, au début, tout parait beau mais on ne souffre jamais autant que lorsqu'on se sépare. L'amour est piège. Il nous emmène au plus haut pour nous faire redescendre, lentement mais dangereusement, encore plus bas qu'avant. Mourir est un cadeau. On met un terme à nos souffrances éternelles.

L'être humain est le plus fragile des êtres du fait qu'il apporte de l'importanc à ses sentiments. L'être humain est égoïste par nature. 

 


 
 
posté le 18-02-2008 à 21:00:09

Ce cerlce vicieux : la vie

"La jeunesse est la période où l'on se déguise, où l'on cache sa personnalité. C'est une période de mensonges sincères." P.Picasso
 
Quoi de mieux que de discuter sur un banc sous un ciel bleu dans un froid sec mais réchauffé dans un manteau doux ? Quoi de plus agréable qu'avoir une discussion avec une personne aimée, admirée ? Oh, pour rien au monde je ne regretterais cette après-midi à se raconter ce que l'on ressent. Seule à seule on peut tout se dire ou presque. On laisse parler l'autre, on prend la parole à son tour pour approuver ou contredire, on exprime ce que l'on pense, ce que l'on sent. On raconte de vieilles histoires, de vieux bagages trop lourds à porter, des regrets, des choix à prendre. Et on écoute en regardant l'autre dans les yeux, on regarde ses lèvres bouger prononçant de belles paroles et de bons discours. On rit, on pleure, et puis un moment de silence, de réflexion. Non la conversation n'est pas finie, elle n'est pas non plus perdue ni face à un mur. C'est juste une pause. Le temps de prendre conscience du moment que l'on passe, de ce sentiment d'aipaisement qui nous envahit. On repart, le coeur léger et le sourire aux lèvres. On est ressourcé et on espère que l'autre aussi. On souhaite qu'il ait ressenti les mêmes choses, la même ambiance... Oui. Oui, j'ai appris des choses. Je m'en sens grandie et je la remercie.
Finalement, on a plusieurs presonnalités. Celle que l'on est en public. Celle que l'on est dans l'intimité. Celle que l'on voudrait être. Et celle que l'on est réellement. 
On se cache, se dérobe, on voudrait changer et être aimé. C'est l'histoire de notre vie et ceci pour encore des années à venir. La vie c'est un cerle. On répéte les mêmes erreurs, on essaye de changer de sens, parfois les choses s'améliorent mais ça revient toujours au même, on tourne. On se court après, on accélère, on ralentit.
STOP.
Mais le cercle ne se brise pas et on reprend de plus belle. Tourne, tourne, tourne. Vis, vis, vis.  Et puis meurt.
Ce que tu fais aujourd'hui, un autre l'a déjà fait bien avant. Ne te sens pas égoïste, ni fier, ni arrogant, soit juste toi même et contente toi de vivre ce qu'il doit t'arriver. 
 
"Le cercle parfait de la lune ne dure qu'une nuit." Sengaï
 


 
 
posté le 14-02-2008 à 20:31:22

Bokura ga ita - Citation sur le souvenir

De quelle couleur est le vêtement de cette fille ?
 
J'aime pas ce mot, souvenir...
 
Pourquoi ?
 
[...] A et B parlent du passé... et puis ils évoquent un dessin qui était pendu au palier d'un escalier. Le dessin d'ue fille qui tient une fleur, devant un soleil rougeoyant... Alors a s'exclame : "Haa ! Quelle nostalgie ! Le dessin de cette fille aux vêtements jaunes, hein ??" Alors B répond : "Pas du tout ! Ses habits étaient teintés du rouge du coucher du soleil ! " Mais A s'obstine [...] Aucun ne veut céder... [...] Et les deux retournent tout émus dans leur ancienne école [...]
Il y avait pas de couleur à ce dessin. Il était en noir et blanc. Le personnage ressortait par sa couleur noire, et malgré ça, les deux s'en souvenaient avec de la couleur... La mémoire n'est pas fiable. On met des couleurs où l n'y en a pas... on réadapte... on améliore... on attribue plus de sens que dans la réalité... C'est pour ça que je ne fais pas confiance aux souvenirs. 
 
Magnifique citation de Bokura ga ita. A méditer... 
 


 
 
posté le 14-02-2008 à 19:54:51

Bokura ga ita - C'était nous

Bokura ga ita
 
Nanami Takahashi, jeune fille au cœur à fleur de peau, arrive au lycée. Au sein de tous ces gens inconnus, venant de collèges variés, elle a énormément de mal à trouver ses marques. Pendant ses tentatives de s'accoutumer à sa nouvelle vie, elle rencontre Yano Motoharu . Idole des filles comme des garçons, il laisse pourtant une mauvaise impression au regard de Nanami. Mais au fur et à mesure de leurs conversations, Nanami découvre la gentillesse de Yano et tombe amoureuse de ce jeune homme toujours souriant et si insouciant... Pourtant, Yano cache un passé bien douloureux pour un jeune homme de 15 ans.
 
" A l'époque il n'avait que 15 ans. Il poursuivait... sans cesse le même rêve. Depuis ce jour... ce jour où elle n'est plus revenue... il a pleuré.... s'est effondré... puis s'est relevé. A 17 ans, il y croyait encore. Mais à 18 ans... il redevint seul. La réalité était toujours... plus grande que lui. Qui aurait pu le blâmer? "
 
Je trouve que cette citation du manga résume bien le style de l'écriture, l'histoire et le passé de Yano. Elle se trouve à la fin du tome 8 où il part et qu'ils se promettent de se retrouver à la fac. Malheureusement, un nouveau malheur va arriver à  Yano et tout bouleverser. Ensuite dans les tomes 9 et 10, on fait un bon de 3 ans dans le temps.
Ce manga m'a énormément touchée malgré sa niaiserie parfois trop présente et son histoire prévisible bien qu'original. J'ai ris, pleuré, souris, crié en lisant ce manga. Mon coeur a battu la chamade pour ces amoureux finalement mal servis par le destin. Je le conseille, mais surtout j'espère que vous le lirez l'esprit ouvert, posé, calme, tendre et voir philosophique. Voici quelques citations qui m'ont marquées : 
 
"C'est quoi être heureux? " "Heu... Ha! Queluqe chose de chaleureux!" "...Chaleureux?" "Oui! Comme quand on mange des brioches chaudes quand il fait froid! Quelque chose qui réchauffe le coeur!! ... ou un CD... un livre... ou la personne que tu aimes" " Pour la première fois, j'ai souhaité le bonheur de quelqu'un "
 
"On m'a souvent dit de pleurer que lorsque je suis triste... " "Quitte à pleurer autant verser des larmes de joie, non?"
 
"Moi aussi si je pouvais changer mon passé... je ferais n'importe quoi... si ça ne te faisait plus pleurer... Mais c'est impossible... le passé, c'est le passé... alors... construisons un présent meilleur!"
 
"J'ai quelqu'un... à qui je veux tout offrir... tout donner. Quelqu'un que rien au monde... ne peut remplacer. C'est sûrement le destin qui l'a amené. Et si ce n'est pas le cas... alors je ne croirai plus au destin. A moins que... depuis ce jour-là... je sois dans un rêve... une réalité.... merveilleuse, éblouissante, fantastique... un vrai rêve."
 
"On ne veut faire de mal à personne... mais on se blesse... on s'enfuit... et on se rattrape. Pourquoi est-ce que nous tombons amoureux?"
 
"Ma vie ne va pas comme je veux. Malgré tout... si la chance peut devenir malchance... l'inverse est sûrement possible. Je veux vivre... en croyant cela."
 
"Son visage éclairé par la lune... ses yeux brillants comme les étoiles... 17 ans, et sûr que l'éternité existe... Maintenant que nous sommes adultes... quand on repense à cela... on sait que ça n'existe pas. Mais à cet instant... le temps n'existait plus. Nous étions seuls... et ce moment semblait éternel. Nous étions persuadés que l'éternité existait."
 
 
 


 
 
 

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